Des données partielles ...
Partielles, car à l'instar de la plupart des études européennes ou publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé ou le Conseil de l'Europe, cette enquête n'interroge ... que des femmes. 'On
a choisi partout, délibérément, d'ignorer s'il y avait des hommes victimes' dénonce Elisabeth Badinter tout en rapportant les propos pour le moins curieux et pourtant répandus de Marie France Irigoyen. Cette psychiatre et essayiste, dont les 'travaux' ont inspirés la récente loi sur les violences psychologiques en couple, trouve, par contre, naturel de s'en remettre au seul 'bon sens populaire' pour évaluer les violences subies par les hommes :
'Les hommes? On ne les a pas sondés. On leur confère par définition le statut d'agresseurs : ils le sont dans 98% des cas.
Des études partiales ...
Du partiel au partial, il n'y avait qu'un pas ténu que les médias et les politiques franchissent désormais allégrement. C'est ainsi que 10 % des femmes françaises subiraient annuellement des violences. Chiffre inquiétant, mais là encore, largement déconstruit par Elisabeth Badinter. Elle montre, en effet, qu'il n'a pu être obtenu qu'au prix d'amalgames curieux puisque la plupart des actes de violences (7,6 %) sont essentiellement constitués d'insultes et de 'pressions psychologiques ou sexuelles'. Des pressions en forme de catégories fourre-tout que les campagnes de sensibilisation télévisées récentes destinées à préparer les esprits pour une loi réprimant les violences psychologiques en couple, tentent d'imputer exclusivement aux hommes. Depuis '
Le spot d'Audiart contre les violences conjugales' diffusé en juin 2009 sur les grands médias, chacun le sait bien désormais : l'insulte ou le dénigrement, même resté à l'état de pensée, est l'acte masculin fondateur de la violence faite aux femmes.
Pour en finir sur le rapport ENVEFF, ses laudateurs n'ont pu que se féliciter de son caractère extrêmement exhaustif. Si exhaustif d'ailleurs qu'il laisserait songeur tout spécialiste du marketing sur la motivation réelle des interviewées, par téléphone, pour épuiser un questionnaire serré de 84 pages ...
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