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La violence conjugale - La violence conjugale


actif  Sujet n° 36  La construction des enquêtes de victimisation

le 10/07/2010 @ 11:03
par Friend

Anonyme

1 message

   Le Pervers Manipulateur         
De fait, les chiffres de la violence ne plaident pas en faveur des hommes. Jour après jour, ils viennent confirmer la thèse patiemment distillée dans l'inconscient collectif des sociétés occidentales depuis 40 ans par le féminisme radical : si l'égalité des sexes est revendiquée, il existerait toutefois en matière de domination et d'une de ses déclinaison qu'est la violence, deux genres bien distincts : le genre doux et aimant, et le genre abuseur ... Un manichéisme qui, bien qu'issu du XIX ème siècle et encensée par le pétainisme triomphant, ne semble étonner personne mais qui ne pouvait qu'interpeller la juriste Marcella Iacub ou Elisabeth Badinter. Féministe de la première heure, philosophe et historienne, Elisabeth Badinter sait, en effet, que la violence est consubstantielle à la nature humaine et non pas au genre. Elle ne pouvait donc que s'intéresser aux chiffres produits en France et en Europe sur la violence conjugale par le biais d'une critique acérée de l'Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) ,forte de ses 10 % de femmes annuellement victimes. Enquête qui de part son ampleur et son autorité, constitue une excellente illustration des méthodologies curieuses utilisées pour rendre compte du phénomène sensible de la violence conjugale. L'ENVEFF ? Elisabeth Badinter ne pouvait qu'en constater le caractère partiel et donc partial.

http://malvoltiolivier-fg.blogspot.com/2010/05/jusquau-xviiieme-siecle-les-femmes.html

Des données partielles ...


Partielles, car à l'instar de la plupart des études européennes ou publiées par l'Organisation Mondiale de la Santé ou le Conseil de l'Europe, cette enquête n'interroge ... que des femmes. 'On a choisi partout, délibérément, d'ignorer s'il y avait des hommes victimes' dénonce Elisabeth Badinter tout en rapportant les propos pour le moins curieux et pourtant répandus de Marie France Irigoyen. Cette psychiatre et essayiste, dont les 'travaux' ont inspirés la récente loi sur les violences psychologiques en couple, trouve, par contre, naturel de s'en remettre au seul 'bon sens populaire' pour évaluer les violences subies par les hommes : 'Les hommes? On ne les a pas sondés. On leur confère par définition le statut d'agresseurs : ils le sont dans 98% des cas.

Des études partiales ...

Du partiel au partial, il n'y avait qu'un pas ténu que les médias et les politiques franchissent désormais allégrement. C'est ainsi que 10 % des femmes françaises subiraient annuellement des violences. Chiffre inquiétant, mais là encore, largement déconstruit par Elisabeth Badinter. Elle montre, en effet, qu'il n'a pu être obtenu qu'au prix d'amalgames curieux puisque la plupart des actes de violences (7,6 %) sont essentiellement constitués d'insultes et de 'pressions psychologiques ou sexuelles'. Des pressions en forme de catégories fourre-tout que les campagnes de sensibilisation télévisées récentes destinées à préparer les esprits pour une loi réprimant les violences psychologiques en couple, tentent d'imputer exclusivement aux hommes. Depuis 'Le spot d'Audiart contre les violences conjugales' diffusé en juin 2009 sur les grands médias, chacun le sait bien désormais : l'insulte ou le dénigrement, même resté à l'état de pensée, est l'acte masculin fondateur de la violence faite aux femmes.
Pour en finir sur le rapport ENVEFF, ses laudateurs n'ont pu que se féliciter de son caractère extrêmement exhaustif. Si exhaustif d'ailleurs qu'il laisserait songeur tout spécialiste du marketing sur la motivation réelle des interviewées, par téléphone, pour épuiser un questionnaire serré de 84 pages ...

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Réponse n° 1
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le 23/08/2010 @ 22:48
par domle

Anonyme

visiteur
Dans le journal La Croix daté de ce lundi 23 août 2010 en page 5 un article a pour titre : "Les hommes battus, une réalité méconnue".

Je tire deux nombres de l'article, datés 2008 OND- 157 femmes décédées sous les coups de leur conjoint,- 27 hommes décédés sous les coups de leur conjointe.

Tous ces mort(e)s sont à réduire par une réflexion différente qui prenne en compte les dynamiques relationnelles et ne pas réduire toute réflexion aux situations extrêmes qui doivent être condamnées vivement. 

Comment sortir du simpliste "homme battant, femme battue et père battant" ?

Comment ouvrir un débat de fond sur les toutes les formes de violences qui sont inadmissibles dans le quotidien conjugal et parental ?

Comment mettre de la pensée là où l'émotionnel est envahissant ?

Domle - 
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