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Domination masculine - Livre ou cinéma ?

Ayant reçu de nombreux spams, courriels anonymes, questions, provocations même, sur nos boîtes et nos blogs, pour la plupart impubliables parce que mal rédigés et certains injurieux, nous ne pouvons rester à distance de la polémique engendrée par le docu-fiction "La domination masculine".

Personne n'est propriétaire ni dépositaire d'une définition du féminisme.

Personne n'est titulaire d'un droit d'imposer aux autres sa vision du féminin et du masculin.

Personne n'a raison sur autrui d'imposer de quelque manière que ce soit, des caricatures sur les hommes et les femmes.

Qui peut comprendre un humour, des considérations, des pulsions désordonnées, pour le plus, désorganisantes, provocantes, qui ne favorisent ni la réflexion ni le dialogue ?

Un film à l'affiche, a été présenté comme une étude, une analyse de notre culture occidentale contemporaine sous l’angle des rapports sociaux de domination entre hommes et femmes. Il était annoncé comme présentant l’éducation des enfants, les inégalités salariales et professionnelles, la politique, l’image des femmes dans l’espace public, la violence conjugale, etc.

Au titre de la "Domination masculine", ce film prétendait nous montrer comment nous serions toutes et tous, sans le savoir, sans en avoir une conscience, dans un continuum où la hiérarchie homme femme se perpétuerait dans la violence et l’injustice, tant dans l’espace privé que public.

Il ressort que ce documentaire fait abstraction totalement de ce qui a  évolué tant pour les femmes que pour les hommes au cours des siècles, et il ne fait que maximiser à outrance des réactions isolées d'hommes et de femmes accusables de graves infantilismes et régressions parfois très violentes.

Si le film avait été intitulé "Déviances", nous pourrions l'applaudir et le féciliter. Mais le réalisateur a tout mis et tout le monde dans un  même sac, en  présentant son filtrage d'images flirtant avec certaines horreurs, avec une volonté certaine d'horrifier et meurtir et même énerver des spectatrices et spectateurs qu'il sait (puisqu'il a fait des études de cinéma) très sâges, toujours sensibles, et surtout bien disciplinés et respectueux dans les salles de cinémas très sécurisées, confortables et bien chauffées.

Si le "masculinisme" nous est présenté actif outre atlantique, il est parfaitement inexistant en France. Quel intérêt d'en parler et de le présenter au spectateur assis très paisiblement dans un fauteuil, comme d'un danger sournois pour la planète ? Le réalisateur et la mouvance politique qui l'épaule, veulent-ils susciter de l'indignation et de la peur ? Le "Bal des vampires" entre autres, ne suffisait-il pas ? Du coup on ne sait plus ce que pensent les hommes du féminisme, ni des femmes.

Ce n'est même pas un film dérangeant, c'est simplement un fatras catastrophique, un docu-fiction qui ne permet même pas aux spectateurs d'en juger par eux-mêmes,  ni de s'y trouver, car ce qu'il leur est montré concerne quelques milieux de déjantés des deux sexes qui ne s'intéressent même pas à ce qu'on peut vouloir dire ou révéler d'eux quand on n'est pas d'accord.

Le réalisateur dans ses présentations a utilisé des gens filmables, en leur mentant sur son identité pendant ses préparatifs de scénarios, il a préalablement traité tous les éventuels contradicteurs de tous les noms qui lui passaient par l'esprit, jusqu'à même affirmer paranoïaque un psychologue et des mouvements fantômes qu'il diffame publiquement. Et il traite les hommes qui voudraient lui dire de se calmer ou lui demandent déjà de parler plus poliment, de masculinistes.

Par comparaison inverse, un film sur le linge qui sèche au soleil aux fenêtres au Portugal, en Italie, et dans tous les pays très ensoleillés, présenterait aux gens crédules du Nord que les habitants du Sud ont cette coutume d'exposer par plaisir leurs vêtements à la foule ? Un ancien sujet d'école de cinéma.

Dans le film de Patric Jean, un reportage sur un assassin de 14 jeunes femmes en 1989 au Canada, est présenté aux gens qui ne connaissaient pas cette affaire criminelle, comme si ce risque criminel courrait toujours, comme si c'était un trait caractéristique de la "domination" ? Espérons quand même bien qu'il se trompe!

Pour ce qui concerne le début du film, il est bien malheureux de laisser entendre, induire ou dire, qu'un être ayant besoin d'une banale correction de son anatomie, pour son confort personnel et/ou celui de son (sa) partenaire, le ferait par désir de dominer plus que par besoin de traiter ainsi un terrain personnel dépressif. Se faire "refaire" le nez, ou les oreilles, ou les seins, vouloir retrouver des courbes ou gagner du muscle, ou se faire opérer d'un oeil en difficultés, se soigner les dents, gagner un sourire, seraient-ils aussi des signes de "domination" ?

Les symboles de la "domination" nous semblent déplacés, torturés par le réalisateur du film, qui n'élève pas le sujet à des choses qui sont de réelles dominations dont la population planétaire ne sait pas comment se défaire. Le sujet est très vaste et il ne se limite pas à ce que l'homme et la femme ont à régler ensemble, n'en déplaise à l'auteur du film - sans se disputer - pour se défaire l'un comme l'autre de multiples spirales de souffrances qui ne sont pas toutes sur la place publique ni dans les préoccupations scientifiques et politiques.

Nous chercherons des sites sur Internet qui nous parlent de domination et de dominations, pour ouvrir le débat sur des considérations moins fermées et de moins d'hermétismes. Les difficultés de l'entente, de la compréhension,  de la recherche vitale de complémentarité entre hommes et femmes, nous demandent de sortir des caricatures, pour nous intéresser à ce qui est positif et durable.

S'il n’est naturellement pas question selon nous, de lui demander d’arrêter l’exploitation du film comme le fait Eric Zemmour, notre Association propose par contre que les affiches sexuelles de ce film n'envahissent pas les murs de nos villes ni les murs d'images de nos moteurs de recherche sur internet.

D'une part une bonnette, ou une chaussette, ou une calinette tricotée en laine pour les parties génitales, ne conviennent ni à l'homme ni à la femme, les vêtements sur la peau humaine sont mieux pensés et cette image peut faire déraper hors sujet l'éducation vestimentaire de nos enfants.

D'autre part, en suivant innocemment les liens sur Internet, nos enfants et nous-mêmes tombons sur des images, films, discussions pornographiques et choquantes liées au mot-clé "Domination".

Les internautes soucieux de leurs responsabilité parentales et de la protection des mœurs de nos enfants, et même nos autorités, peuvent facilement le vérifier.

Les mots "Domination masculine" renvoient déjà à un ouvrage hautement plus certain et sérieux tel le livre de Pierre Bourdieu publié en 1998.

Ce pourquoi nous invitons chacune et chacun à se le procurer, le lire, s'informer et se cultiver, avant d'aller au cinéma visionner un docu-fiction qui n'est basé que sur des vues très caricaturées de différents phénomènes humains déjà catégoriés parmi les déviances.

Certaines de ces déviances parfois concernent des groupuscules, des groupes d'individus, lesquels, en France, rassurons-nous bien sur ce point, sont à notre connaissance, et sauf erreur, vite rattrappés et sanctionnés par les polices et les appareils judiciaires et/ou associatifs.

Pour ce qui concerne la violence conjugale, nous sommes placés pour en parler mieux que quiconque, puisque la médiation familiale et la médiation parentale globale sont des solutions de prévention.

Il est outrecuidant de la part d'un cinéaste documentariste de n'avoir pas le moins du monde ouvert la porte à des informations positives que tous les médiateurs praticiens sont à même de lui apporter sur le sujet.

Renforcer les interventions policières et les travaux des parquets sur la violence conjugale, sont les grandes questions dont débattent tous les institutionnels, non sans considérer les avancées de pratiques de prévention.

Face au déclenchement de la violence dans un couple, il est certain qu'il ne reste pas autre chose que la force pour bloquer des mécanismes humains qui ne se savent et ne se dominent plus.

Nous parlerions d'"auto-domination", et de ce que peut apporter la médiation familiale, en amont des risques de violences conjugales.

Que ceci ne choque surtout pas les esprits, "l'auto-domination" est à valoir autant pour l'homme que pour la femme. Ce qui ouvre aussi la voie à ce que notre Unité de Recherche a évoqué en parlant de "l’expertise de ses propres difficultés qui engage la résolution à partir de ses ressources personnelles."

La médiation ne procède ni par injonction morale, ni par appel à la loi. Elle cherche à faire évoluer une situation sans pour autant la juger. (Lire le dossier AES)

Nous serions ravis de pouvoir  féliciter sans rire et sans honte le réalisateur, pour avoir appréhendé cinématographiquement un sujet extrêmement complexe, mais il semble rigoler de lui et s'apprécier d'être traité de "minable", ou d'imbécile comme nous l'avons même entendu dire par des jeunes filles à la sortie de la salle, et d'avoir finalement lamentablement échoué dans ce qu'il voulait provoquer, car les spectateurs ne se diputent même pas à la sortie des salles.

Si le film était si bon que ce que nous avions pu imaginer avant de le regarder, le film lui-même ferait débat, et le réalisateur serait épargné, ce qui ne semble pas du tout être le cas. Copyright CPR - 5 décembre 2009 - Contact Presse : Jacques-Antoine Garriga - Cell.: 06.82.24.20.53 

http://blog.plafonddeverre.fr/post/La-domination-masculine

"Comment dire ?...Tout d'abord, je me suis ennuyée, commençant à jeter des coups d'œil à ma montre au bout d'1H, mais surtout j'ai senti monter en moi  au fur et à mesure de l'avancée du film un fort sentiment de malaise." ( Olympe et le plafond de verre - blog féministe)

 

 Voir aussi ce nouveau site sur les dominations de la machine

Domination de l'homme sur la machine

 


Date de création : 05/12/2009 @ 23:47
Dernière modification : 09/08/2010 @ 09:20
Catégorie : Domination masculine
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