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Les violences maternelles - Mères sur la sellette

La mère "magistraticide", risque de perpétuité

PIERRE ROËDER | 30.04.2010, 07h00

Les gestes de Fatiha Benzouia sont lents, comme anesthésiés. Elle prend place mécaniquement dans le box des accusés de la cour d’assises de Nancy et esquisse un signe de la main à ses frères et soeurs assis aux derniers rangs. Habillée de gris et de noir, Fatiha, 38 ans, en paraît dix de plus. Cette mère de trois enfants comparaît depuis hier pour avoir poignardé un juge des enfants le 5 juin 2007 au tribunal de Metz. Grièvement blessé, Jacques Noris a survécu. Il est assis au premier rang, figé. De toute la journée, les deux principaux acteurs de ce procès n’échangeront pas un regard. Leur dernier face-à-face remonte au matin du drame. Fatiha Benzouia est convoquée dans le bureau du juge Noris pour évoquer le cas de James, le plus jeune de ses trois enfants, né en 2004, confié depuis un an à sa grand-mère paternelle. Elle entretient un rapport particulier avec le magistrat. « Il lit dans mes pensées ce juge, il fout le bordel dans ma tête », confie-t-elle à son entourage. Le matin, avant son rendez-vous judiciaire, elle prend de l’héroïne et place dans son sac un couteau, souvenir du père de James, boucher-désosseur. « Si je ne récupère pas mon fils, je bute le juge », se répète-t-elle, obsédée par cet homme qui « critique tout ce (qu’elle) fait ». A 10 heures, quand Jacques Noris annonce la prolongation de la mesure de placement pour un an, Fatiha se lève, sort le couteau, contourne le bureau et enfonce la lame dans le ventre du magistrat, qui s’effondre. Elle sera désarmée in extremis par son ancien concubin. « Madame Benzouia, vous êtes incarcérée depuis deux ans, dix mois et vingt-deux jours. Est-ce exact ? » interroge le président Michel Iogna Prat. Fatiha se lève et reste silencieuse, comme prostrée. « Je suis désolée… j’étais inconsciente », murmure-t-elle. M e Nicolas Bassina, avocat de la défense, prévient qu’il reposera la question de la responsabilité pénale de sa cliente. Au cours de l’instruction, cinq psychiatres se sont penchés sur son cas. Un seul, présent hier à la barre, a conclu à l’irresponsabilité de l’accusée. Les quatre autres ont relevé ses carences, « intelligence faible, intolérance à la frustration, idéalisation du lien avec ses enfants »… mais n’ont pas retenu « de construction délirante ». Au récit de sa vie, Fatiha, qui a inexorablement glissé vers la marge, ne cille pas. Elle a 4 ans quand sa mère, barmaid, quitte ses six enfants. Le père, ouvrier sidérurgiste, reste et sème la terreur. « Notre vie a été difficile, témoigne Hachmi, le frère aîné, venu de Bordeaux où il travaille. Pour Fatiha, la plus jeune, cela a été horrible. Pour la punir, il lui mettait du piment dans la bouche et les yeux. » A 16 ans, le père l’envoie en Algérie après lui avoir confisqué ses papiers. Elle en revient sept ans plus tard, enceinte de son premier enfant. Personne n’a jamais su qui était le père. Le procès de Fatiha, qui encourt la perpétuité, s’achèvera lundi.

Zoom PROCÈS

Quinze ans de réclusion pour la mère infanticide

COUTANCES (MANCHE)

BERTRAND FIZEL | 19.03.2010, 07h00

La cour d’assises de la Manche a condamné hier soir Céline Lesage, 38 ans, a quinze ans de réclusion criminelle pour le meurtre de six de ses nouveau-nés, entre 2000 et 2007, à Valognes (Manche). Le verdict est conforme aux réquisitions de l’avocat général, qui réclamait seize ans de réclusion contre cette femme accusée d’avoir étouffé ou étranglé cinq bébés issus d’une première liaison et un sixième, né d’une seconde union. La période de sûreté, également requise, a été écartée par le jury, qui a prononcé un suivi sociojudiciaire de dix ans, avec une peine supplémentaire de cinq ans, en cas de non-respect. A l’énoncé, l’accusée est restée figée. « Ma cliente pense que la justice a été correctement appliquée », a déclaré l’avocate de la défense. C’est le père de la dernière victime qui a découvert les cadavres des enfants dans sa cave, en octobre 2007, alors qu’il n’avait pas remarqué la grossesse. Si les deux compagnons ont bien eu « quelques doutes » quant à des grossesses en cours, personne n’a jamais su qu’elle était enceinte, et encore moins criminelle. Les quatre jours éprouvants du procès n’auront pas permis de libérer la parole de l’accusée. Il y a quelques semaines, elle avait écrit à son père une lettre dans laquelle elle promettait « de tout déballer ». Des silences et des pleurs Mais jour après jour, cette petite femme menue est restée emmurée dans ses silences et ses pleurs. « Je voudrais expliquer ce que j’ai fait, mais je n’y arrive pas. Ça ne sort pas… » Pourtant, tous les experts s’accordent au moins sur un point capital : Céline Lesage ne souffre d’aucun trouble psychiatrique. On ne trouve pas non plus d’explication dans son passé, pas de traumatismes sexuels ou familiaux. « Elle révèle une personnalité complexe, d’une intelligence supérieure à la moyenne, une personnalité double. » Plusieurs témoins la décrivent comme effacée, cependant engagée dans différentes associations d’entraide, installée en permanence dans la dévaluation d’elle-même. Mais pour l’avocat général, il y a une autre face : « Céline Lesage est consciente de ses actes. C’est une manipulatrice. » Deux des bébés ont été étranglés avec une cordelette, les quatre autres étouffés à mains nues et enfermés dans des sacs en plastique placés à la cave. Ce qui fait dire brutalement à l’avocat : « Vous avez tué vos enfants comme on tue une couvée de chatons. » Silence pesant dans le prétoire. Toute la question est là : Céline Lesage est-elle un « monstre », comme elle l’a lâché à deux reprises au cours de la semaine ? Les préparatifs de ses crimes et les dissimulations de ses grossesses, notamment à ses deux compagnons, semblent en attester. « C’est beaucoup plus complexe », ont rétorqué en substance les experts. L’instruction a révélé une mère « très attentive » avec son « seul » fils, François, issu de son premier couple et aujourd’hui âgé de 14 ans. « Si elle était manipulatrice, explique son avocate, elle aurait jeté les corps et n’aurait jamais comparu. » Reste la conscience de la gravité de ses actes. Quand le président lui demande si ses bébés étaient vivants à la naissance, après une hésitation, elle répond : « Je ne sais pas. » Puis, en sanglots : « Oui, ils étaient vivants. » Il lui demande ce qu’ils étaient pour elle à l’accouchement : « C’était… c’était rien. Et puis après, c’était quelque chose. Je ne sais pas comment dire. » Pour finir, son dernier compagnon, qui est à l’origine de la découverte, assure : « Céline porte une bonté en elle, mais elle est malade. »

Source : Le Parisien


Date de création : 01/05/2010 @ 22:04
Dernière modification : 09/08/2010 @ 11:32
Catégorie : Les violences maternelles
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