La liberté n'ayant jamais signifié l'absence totale de contraintes, on pourrait prévoir que celles qui pèsent sur les parents, soient renforcées par un véritable apprentissage à la responsabilité et au dialogue, avec des passages obligatoires à la date anniversaire de la naissance de l'enfant, et de chaque enfant, dans un service de médiation familiale, le médiateur familial ayant un regard et une écoute sur les tensions et différends éventuels entre les parents sur les droits de l'enfant, à la protection de sa santé, de sa sécurité, de sa moralité, de ses conditions d'éducation. En cas de discorde le couple des parents ne serait pas livré au hasard des praticiens isolés qui n'ont aucune formation ni aucune des compétences liées aux disciplines de la médiation, notamment la médiation familiale, et en cas de discorde persistante le juge ne serait pas en risque d'aggraver le conflit conjugal ou parental par des dispositifs comparables à des explosifs lancés tardivement dans l'espace vital de l'enfant. Dans des millions d'ordonnances judiciaires, depuis quarante ans, l'intérêt de l'enfant a été affirmé satisfait par l'exclusion (parfois en force) d'un de ses deux parents, ceci contre les réactions de toutes les associations parentales, de femmes et d'hommes, qui ont déploré la mise en morceaux du droit des mineurs et l'irrespect ou pire, le viol des conventions internationales ratifiées. Une alliance entre l'aide éducative à domicile avec un regard sur la loi de 1970 qui instituait l'assistance éducative pour aider les parents à mieux accomplir leurs fonctions éducatives, et la pratique de la médiation familiale hors du judiciaire conventionnelle telle que légalisée depuis 2002, serait une avancée au bénéfice direct des enfants et de leurs parents, constituant un rouage de l'autorité parentale et une réelle prévention.
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